Enfin la suite tant attendue de notre week end à Barcelone !
Départ de l'hotel le lundi matin après un excellent petit déjeuner où je me suis empiffrée de donuts. La circulation dans Barcelone semble assez fluide et en plus, nous ne nous sommes pas perdus pour une fois ! Nous posons la voiture dans un parking souterrain où la température doit approcher celle de l'enfer. Ecrasés par la chaleur, nous nous réfugions dans les ruelles du quartier gothique qui offrent une ombre salvatrice.
Pour faire une pause rafraîchissante, nous nous dirigeons vers la cathédrale, mais ne pouvons y entrer à cause de nos tenues incorrectes : nous étions en débardeurs, et ça n'est pas accepté à l'intérieur des églises. J'ai donc été obligée d'acheter un paréo pour me couvrir les épaules. L'architecture et les décorations dans les églises espagnoles diffèrent grandement de nos églises françaises : c'est souvent beaucoup plus surchargé. On remarquera que les espagnols habillent parfois leurs statues avec de vraies étoffes magnifiquement brodées et décorées.
Nous continuons notre balade dans la vieille ville avec ses ruelles aux balcons débordant de verdure. C'est très mignon et parfois on a l'impression que les appartements débordent de plantes vertes (pas de géranium ou de bégonias sur les balcons, que du vert). Ca doit être pour garder de la fraicheur ou un truc du genre...
Nous débouchons sur le port de Barcelone, mais nous sommes trop vite rattrapés par la chaleur qui ne cesse d'empirer et nous force à revenir dans les petites rues étroites et en courant d'air. Nous tombons sur une avenue très touristique avec de nombreux restaurants en terrasse qui attendent les pigeons, heu les clients. C'est hors de prix ! Une tranche de jambon avec une part de melon pour 10 euros ! Nous continuons notre chemin malgré les sollicitations des serveurs qui veulent remplir leurs tables. Nous errons finalement dans un quartier en marge de la masse touristique et nous finissons par tomber sur un petit restaurant sans prétention, à l'aspect un peu lugubre mais où nous avons très bien mangé et pour pas cher :) Du jambon excellent (3 tranches !) avec du melon, puis des cotelettes de mouton, délicieux.
Après avoir bien mangé, nous partons en direction de la maison de Gaudi. Pour ce faire, nous empruntons le métro (chose déroutante pour les habitués du métro parisien et les autres, il faut bien repérer avant d'entrer dans le métro le sens dans lequel on veut aller, les deux quais ne correspondent pas toujours...) Si la chaleur est une fois de plus insoutenable dans les couloirs, le métro est, en revanche, très bien climatisé. On attraperait presque froid. Une fois sortis du métro, nous tombons nez à nez avec l'oeuvre de Gaudi :
On peut dire que ça détonne à côté des autres batiments qui sont plus classiques.
Pour poursuivre avec Gaudi, nous partons (à pied) vers la Sagrada Familia, une gageure commencée il y a plus d'un siècle et qui n'est pas prête d'être achevée.
Gaudi s'est vu confier un projet qu'il ne pouvait refuser : la réalisation d'une cathédrale. A sa mort dans les années 20, une seule façade avait été achevée et l'ouvrage est resté ainsi pendant plusieurs années (la guerre civile espagnole a manifestement retardé la poursuite des travaux).
De nombreux architectes et artistes se sont ajoutés au projet au fil des années et aujourd'hui, un deuxième portail est terminé, résolument plus moderne que l'oeuvre de départ de Gaudi.
L'intérieur est loin d'être fini, disons peut-être un centième... On peut déjà admirer quelques vitraux, fenêtres, pilliers, escaliers... et surtout des échaffaudages monumentaux !
Les vitraux du portail de la Passion
Combien y en a-t-il ?
Les pilliers-branchage.
La visite de la cathédrale en elle-même est très rapide, mais elle est fort heureusement complétée par un musée consacré au travail de Gaudi et des autres artisans. On y découvre notament que les sources d'inspiration de Gaudi sont principalement issues de la nature et des animaux. Comme exemple, les pilliers à l'intérieur qui rappellent les ramures des arbres. On peut y voir également les plans et des dessins de la cathédrale achevée, et ça promet d'être magnifique ! Je me demande seulement si je pourrais voir ça avant de mourir...
Après cette visite, nous faisons une pause glace sous les regards de la télévision espagnole qui devait réaliser un reportage sur les touristes déshydratés. Puis, c'est l'heure de repartir pour la France et nous faisons nos adieux à Barcelone avec la certitude d'y revenir plus longuement un jour prochain.
Hop, pour finir, un petit clin d'oeil à Pôpo la tortue :
Cette pauvre tortue porte sur son dos tout le poids la Sagrada Familia ! Oui, les grands clochers que vous voyez en dessous, c'est elle qui supporte tout ça ! Elle a une soeur tortue pour l'aider, mais quand même ;)
Départ de l'hotel le lundi matin après un excellent petit déjeuner où je me suis empiffrée de donuts. La circulation dans Barcelone semble assez fluide et en plus, nous ne nous sommes pas perdus pour une fois ! Nous posons la voiture dans un parking souterrain où la température doit approcher celle de l'enfer. Ecrasés par la chaleur, nous nous réfugions dans les ruelles du quartier gothique qui offrent une ombre salvatrice.
Pour faire une pause rafraîchissante, nous nous dirigeons vers la cathédrale, mais ne pouvons y entrer à cause de nos tenues incorrectes : nous étions en débardeurs, et ça n'est pas accepté à l'intérieur des églises. J'ai donc été obligée d'acheter un paréo pour me couvrir les épaules. L'architecture et les décorations dans les églises espagnoles diffèrent grandement de nos églises françaises : c'est souvent beaucoup plus surchargé. On remarquera que les espagnols habillent parfois leurs statues avec de vraies étoffes magnifiquement brodées et décorées.
Nous continuons notre balade dans la vieille ville avec ses ruelles aux balcons débordant de verdure. C'est très mignon et parfois on a l'impression que les appartements débordent de plantes vertes (pas de géranium ou de bégonias sur les balcons, que du vert). Ca doit être pour garder de la fraicheur ou un truc du genre...
Nous débouchons sur le port de Barcelone, mais nous sommes trop vite rattrapés par la chaleur qui ne cesse d'empirer et nous force à revenir dans les petites rues étroites et en courant d'air. Nous tombons sur une avenue très touristique avec de nombreux restaurants en terrasse qui attendent les pigeons, heu les clients. C'est hors de prix ! Une tranche de jambon avec une part de melon pour 10 euros ! Nous continuons notre chemin malgré les sollicitations des serveurs qui veulent remplir leurs tables. Nous errons finalement dans un quartier en marge de la masse touristique et nous finissons par tomber sur un petit restaurant sans prétention, à l'aspect un peu lugubre mais où nous avons très bien mangé et pour pas cher :) Du jambon excellent (3 tranches !) avec du melon, puis des cotelettes de mouton, délicieux.
Après avoir bien mangé, nous partons en direction de la maison de Gaudi. Pour ce faire, nous empruntons le métro (chose déroutante pour les habitués du métro parisien et les autres, il faut bien repérer avant d'entrer dans le métro le sens dans lequel on veut aller, les deux quais ne correspondent pas toujours...) Si la chaleur est une fois de plus insoutenable dans les couloirs, le métro est, en revanche, très bien climatisé. On attraperait presque froid. Une fois sortis du métro, nous tombons nez à nez avec l'oeuvre de Gaudi :
On peut dire que ça détonne à côté des autres batiments qui sont plus classiques.
Pour poursuivre avec Gaudi, nous partons (à pied) vers la Sagrada Familia, une gageure commencée il y a plus d'un siècle et qui n'est pas prête d'être achevée.
Gaudi s'est vu confier un projet qu'il ne pouvait refuser : la réalisation d'une cathédrale. A sa mort dans les années 20, une seule façade avait été achevée et l'ouvrage est resté ainsi pendant plusieurs années (la guerre civile espagnole a manifestement retardé la poursuite des travaux).
De nombreux architectes et artistes se sont ajoutés au projet au fil des années et aujourd'hui, un deuxième portail est terminé, résolument plus moderne que l'oeuvre de départ de Gaudi.
L'intérieur est loin d'être fini, disons peut-être un centième... On peut déjà admirer quelques vitraux, fenêtres, pilliers, escaliers... et surtout des échaffaudages monumentaux !
Les vitraux du portail de la Passion
Combien y en a-t-il ?
Les pilliers-branchage.
La visite de la cathédrale en elle-même est très rapide, mais elle est fort heureusement complétée par un musée consacré au travail de Gaudi et des autres artisans. On y découvre notament que les sources d'inspiration de Gaudi sont principalement issues de la nature et des animaux. Comme exemple, les pilliers à l'intérieur qui rappellent les ramures des arbres. On peut y voir également les plans et des dessins de la cathédrale achevée, et ça promet d'être magnifique ! Je me demande seulement si je pourrais voir ça avant de mourir...
Après cette visite, nous faisons une pause glace sous les regards de la télévision espagnole qui devait réaliser un reportage sur les touristes déshydratés. Puis, c'est l'heure de repartir pour la France et nous faisons nos adieux à Barcelone avec la certitude d'y revenir plus longuement un jour prochain.
Hop, pour finir, un petit clin d'oeil à Pôpo la tortue :
Cette pauvre tortue porte sur son dos tout le poids la Sagrada Familia ! Oui, les grands clochers que vous voyez en dessous, c'est elle qui supporte tout ça ! Elle a une soeur tortue pour l'aider, mais quand même ;)
*.* ma pauvre soeur toute écrasée !!!!
RépondreSupprimerdis donc elle a quand même vachement avancé la sagrada depuis la dernière fois ou je l'avais vu (1993)
Jolies photos :-) J'aime beaucoup la maison de Gaudy, que d'ondulations !
RépondreSupprimerça c'est une des rares villes européennes où j'ai envie d'aller, et surtout pour cette cathédrale. mais je croyais qu'il y avait toute une partie avec des mosaïques colorées, non?
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