Addiction

Grrr ! Depuis quelques mois, je suis devenue accro aux Dramas. Mais si, vous savez, ces séries asiatiques souvent low-budget avec des acteurs qui surjouent à fond ! Enfin, c'est ce que je croyais aussi jusqu'au jour où j'ai découvert Hana Yori Dango (adapté du manga éponyme). Depuis, je ne peux plus m'en passer ! J'ai bien du regarder 5 séries japonaises (plus une en cours, Dragonzakura). Mais j'y reviendrais plus tard. Ce qui m'ennuie aujourd'hui, c'est une série coréenne du nom de Full House (qui est aussi le titre de "la fête à la maison", j'ai vu ça en faisant une recherche sur google). Là où je pouvais m'enfiler trois voire quatre épisodes de J-drama à la suite, j'ai vite déchanté avec Full House : les épisodes durent en moyenne 80 minutes ! J'en ai fait l'expérience mardi soir. En rentrant du travail, quoi de mieux qu'une petite série ? Je m'installe donc devant mon ordi vers minuit et c'est parti pour l'épisode 3 ! Sauf que bien sûr, la fin est tellement bien ficelée que je n'ai qu'une envie : voir la suite ! Ce que je m'empresse de faire, sans penser à regarder l'heure ou même la durée d'un épisode. Puis arrivée à la fin du numéro 4, je me trouve un peu fatiguée et pour cause il était plus de 2h30 du matin ! Je ne m'étais rendue compte de rien. Les évènements s'enchaînent avec fluidité, on ne s'ennuie pas, on passe du rire aux larmes (pas les grandes eaux non plus), les pesonnages sont attachants. Bref, c'est une réussite !
Mais au fait, de quoi ça parle ?

Han Ji Eun est une jeune romancière qui vit seule dans la grande demeure que lui ont laissé ses parents. Un beau jour, elle se voit offrir par ses deux meilleurs amis un voyage en Chine. La jeune femme, ne se doutant de rien, accepte ce cadeau avec joie. Elle aurait mieux fait de refuser car ses soit-disant amis profitent de son absence pour vendre sa superbe maison ! On ne peut pas dire qu'ils sont de véritables amis... Pendant ce temps, Ji Eun se retrouve seule en Chine, sans argent, sans hotel, sans billet de retour. Une vraie galère quoi. Heureusement pour elle, elle avait fait la connaissance de Young Jae, un célébre acteur coréen qui se rendait également à Shanghai. On ne peut pas dire que leur première rencontre fut des plus romantiques : Ji Eun est une personne très directe qui n'hésite pas à dire ce qu'elle pense (elle devrait réfléchir un peu des fois...), elle n'est pas très délicate (évoquons rapidement l'épisode du vomi...). Mais face à la pitié que lui inspire Ji Eun, Young Jae accepte de dépanner la pauvre malheureuse. Ce qui attend Ji Eun à son retour en Corée est pire que tout : sa maison est vide et elle n'arrive plus à joindre ses amis. Croyant "seulement" à un cambriolage, sa situation empire quand elle réalise qu'elle ne possède plus rien même plus sa maison. On pourrait croire que ses malheurs vont s'arrêter là, mais non (sinon, ça serait pas drôle) il se trouve que le nouveau propriétaire de sa maison n'est autre que Young Jae !! Une fois de plus, il va avoir pitié d'elle et va l'engager comme femme de ménage et cuisinière. Leur cohabitation n'est pas sans heurt : Ji Eun est bordélique et fégniante, Youn Jae est cadré et ne supporte pas le désordre. Il n'empêche que par un heureux hasard ces deux là vont se retrouver mari et femme ! L'une regagnant par cette occasion sa maison et l'autre obtenant une paix relative concernant la presse à scandales.
Comment ce mariage blanc va-t-il se terminer ? Par un divorce ou ... ?

nos deux "amoureux"

Raaah ! J'ai trop hâte de voir la suite >_< Les deux acteurs principaux sont excellents. Ji Eun (Song Hye-kyo dans la vraie vie et détentrice d'une bonne dizaine d'awards - j'suis verte, elle serait née en 1981 !! j'me fais vieille...) interprête à merveille son rôle de jeune femme pleine de fougue à qui il arrive toujours des humiliations, mais qu'elle accepte (presque) toujours avec le sourire. Young Jae (Rain, non mais là, c'est pire, il est né en 1982 et c'est déjà une star internationale, genre "j'ai rempli le Madison Square Garden à NY", "je joue dans le prochain Park Chan Wook", ouais, la classe quoi) c'est un chanteur à la base alors, il surjoue un peu et gueule beaucoup, mais les deux acteurs se complètent très bien dans leurs nombreuses scènes d'engueulades enrichies d'injures originales et drôles.
A la différence des dramas japonais, il ne faut pas prendre Full House comme modèle pour la mode vestimentaire. Si l'héroïne s'en tire pas trop mal (jupettes et t-shirts imprimés), les autres personnages sont horriblement mal sapés ! Young Jae en grande star du cinéma se doit de porter des vêtements de marque, mais là, je ne sais pas qui a créé ces horreurs (pantalon orange fluo, chemise vert fluo, débardeurs asymétriques, j'en passe...) mais à sa place j'en serais pas fière. La palme du mauvais goût revient à son amie d'enfance qui est styliste et qui a confondu le mot sexy avec putasse. Exemples : la robe ultra-moulante-ras-du-cul ou le chemisier déboutonné avec vue plongeante sur le soutif. C'est très chic et d'une grande classe. En plus son personnage est insupportable au possible (la fille qui sait pas ce qu'elle veut).

les quatre personnages principaux (j'ai pas parlé du deuxième garçon, il est moins présent pour l'instant...)

Comme je le disais en introduction, Full House mérite vraiment le détour et c'est une bonne série pour partir à la découverte des dramas.