lundi, avril 17, 2006

Toute la musique que j'aime

Deux petites chroniques liées à la musique aujourd'hui - excusez le titre -_-'


Après le manga, le film live, les jeux vidéos, voici la série TV !! Nana, le manga culte de Ai Yazawa ouvre le bal de la rentrée télévisuelle japonaise (oui, c'est pas en septembre comme en France). Alors que vaut cette adaptation animée ? Le premier épisode reprend fidélement la trame du manga, rien à dire de ce côté là, tout y est. L'histoire commence au moment de la rencontre des deux Nana dans le train qui les amène à Tokyo (tome 2). On retrouve ensuite toutes les scènes du manga avec les dialogues repris presque à la virgule prés. Mais je trouve qu'il manque un petit quelque chose... Autant j'ai bien aimé la version live, je trouvais les actrices très attachantes, autant là, il ne se passe pas la même chose avec les voix des doubleuses. C'est normal que ce soit différent, mais ça n'est pas accrocheur (pour moi). Enfin, ce n'est que le premier épisode... Je fais confiance à l'histoire qui est si forte et si prenante pour me permettre de rentrer dans le jeu des acteurs. Côté musique, c'est important quand même dans ce genre de série, le générique de début est pas mal du tout, rock et entrainant, mais j'aime moins celui de fin qui fait plus J-pop. Il faudra que je me renseigne pour savoir qui interprête ces deux chansons. PAr contre pour le dessin, c'est pas toujours ça. Les persos sont bien dans le style Yazawa, mais il y a des espèces de reflets blancs sur les visages, c'est vraiment bizarre comme effet. J'espère que ça va pas se dégrader par la suite (s'améliorer, je n'y pense même pas).

On reste dans le rock avec un film, Jean-Philippe. Ouais ! C'est rock n' roll ! (sisi) Un film sur Johnny Hallyday, ça me disait trop rien, mais un film avec Fabrice Luchini et Johnny Hallyday, pourquoi pas ? Le résultat ? Un film drôle, attachant et émouvant, un brin fantaisiste, distrayant et aussi source de questionnement sur soi-même. L'histoire en deux mots : Fabrice est un employé de bureau qui a une vie bien simple, une fille punk à son grand désespoir et une femme qui lui fait des crises de jalousie car il aime un autre homme, et cet autre homme, c'est Johnny Hallyday. Fabrice est un de ses plus grands fans, il connait tout de lui et le suit dans toutes ses tournées. Mais un jour, il se réveille dans une autre réalité et Johnny n'est plus Johnny, mais Jean-Philippe Smet, propriétaire de bowling. Que va devenir Fabrice qui ne vivait que pour son idole ? Comment va-t-il gérer ce drame ?
Luchini en fait des tonnes (mais c'est pour ça qu'on l'aime bien) et Johnny se la joue tout en retenue pour un film qui est tout à sa gloire finalement. Il apparaît modeste et simple. Les scènes les plus touchantes le sont grâce à lui et Luchini n'est en fait que le ressort comique du film. Il pourrait être le sidekick de Johnny alors qu'on le voit beaucoup plus à l'écran au final. Le contraste des deux personnalités et la complicité qui en découle font de ce film une vraie réussite que je vous conseille vivement !

Alley, on se retrouve demain avec du cosplay !!!

2 commentaires:

  1. Punk, la fille dans Jean-Phillipe, c'est ce qu'ils disent. "Alors, t'es punk?" lui demande Johnny. "Ouais, genre", répond elle.
    Elle est plutôt goth, genre.
    Enfin, c'est vrai que le film est pas mal, même si la chanson de la fin (allumez le feu) est super naze, le duo avec luchini (à la tte fin) pire encore, avec sa tête d'ahuri à chaque fois qu'il chantait.
    Par contre, la chute du film est plutôt pas mal trouvée.

    RépondreSupprimer
  2. c'est vrai que "allumez le feu" est loin d'être la meilleure chanson de Johnny, mais je pense que ça doit être la plus facile pour l'improvisation comme ça se passe dans le film...

    RépondreSupprimer